dimanche 26 septembre 2010

Le pubis ! Osons en parler ! (11)

« C'est un lieu commun, mais je vais le dire quand même : j'aime beaucoup ce que vous faites, surtout vos nus personnels, superbe modèle à la vulve lisse annelée d'argent » Hélène.

Qu’en ai-je retiré à titre personnel ?

Que du positif ! Que du pur bonheur ! Et une grande leçon de vie.



















En premier lieu, un énorme bond en avant dans mon affranchissement ! Je n’ai plus d’appréhension devant la porte d’un artiste. J’y entre seule, je fais connaissance avec lui.
Le moment venu, je me déshabille à mon aise même s’il me regarde faire. C’est son droit et de toute manière, je vais être nue sous son regard durant les quelques heures de la séance. Quelque part, c’est aussi une preuve qu’il attache de l’attention à moi, dès le départ.
Une fois nue, je me présente devant lui et j’attends la suite. Ce n’est pas devenu une routine, loin de là.

Chaque séance est un nouveau moment, une nouvelle rencontre mais je l’aborde sereinement. C’est devenu un réel plaisir d’être.

Ensuite :
· La capacité de faire abstraction de principes, de préjugés, de tabous inutiles et rébarbatifs.
Poser nue ne fait pas de moi une épouse infidèle, une mère indigne, une catin !
Poser nue fait de moi, une femme épanouie et heureuse, aimée et soutenue par son époux, par ses enfants.

· La force de me surpasser pour aller jusqu’au terme de ma démarche, quelle qu’elle soit. Je ne pense plus. J’agis selon mon instinct. Je franchis mon mur et puis, seulement après, j’analyse.

C’est grâce à cela que j’ai pu vivre pleinement ma séance de moulage intégral sur corps. Lorsque l’artiste est arrivé au moment d’enduire mon pubis de vaseline, comme je l’explique sur mon site, il m’a demandé si je voulais le faire moi-même. J’ai refusé en restant dans ma logique des choses qui veut que lorsque j’entre dans ce genre de séance de pose, j’en accepte toutes les composantes.

Je n’étais pas prise au dépourvu. L’artiste, lors d’un entretien préalable à cette séance, m’avait expliqué dans les moindres détails le déroulement de celle-ci. A commencer par le fait qu’il devrait m’enduire totalement le corps de vaseline, question de séparer le corps des bandes de plâtre.

Je savais donc que je vivrais ce moment délicat mais je voulais vivre cette expérience. Je me suis donc surpassée car j’ai horreur que l’on pose les mains sur moi, encore plus en cet endroit.
A suivre, ...

mardi 14 septembre 2010

Les demoiselles du Louvre.

En janvier 2008, je me suis rendue à Paris.
J'en ai profité pour visiter les jardins du Louvre et découvrir ces magnifiques sculptures qui rendent hommages tant à la femme qu'aux modèles.

Je vous laisse les regarder.




































vendredi 10 septembre 2010

Le pubis ! Osons en parler ! (10)

En outre, le nom de ce tableau (L'origine du monde de Courbet) correspond bien à une réalité, le pubis étant un lieu vénérable en ce que nous sommes toutes et tous passé(e)s par lui lors de notre venue au monde. C’est par cette jolie fenêtre à deux battants que nous avons découvert la lumière, l’air, sortant de la nuit du ventre de notre maman !

Faudrait-il alors cacher ce merveilleux lieu de vie, ne pas en montrer ses vénustés ? Au nom de quoi, de qui devrait-on le censurer artistiquement ? Faudrait-il le réserver aux seuls plaisirs de la chair et l’exclure du regard artistique ?

Mon ami le peintre belge Paul BRUYNEELS m’a offert dernièrement une toile qui reflète ce que je pense du pubis, une jolie fleur magnifiquement représentée. Cette toile me fait plaisir car elle rend joliment hommage à la féminité, au pubis, tout en douceur, en délicatesse.

Aurais-je aimé être la modèle de Courbet pour ce tableau ?
Alors là, oui, sans hésitation, sans problème et avec beaucoup de plaisir. Et pour bien d’autres de ses tableaux. Si, bien sûr, j’avais pu croiser son chemin et qu’il me l’usse demandé (en toute modestie de ma part). A la différence que je ne possède pas la même pilosité que son modèle de l’époque.
Qu’importe, même avec la mienne le message aurait été le même : charnel et lyrique.
En rien pornographique.
Comme la toile qui m’a été offerte par Paul ne l’est en rien.
J’ai aimé poser nue pour des artistes qui avaient de la franchise et de l’audace pour décrire quasi anatomiquement mon corps féminin nu, en ce compris ma vulve, en lui donnant, par le jeu des lumières, des couleurs, noblesse et beauté. Sans s’écarter de la réalité, sans renier la réalité, sans tronquer cette réalité.
Qu’en ai-je retiré à titre personnel ?
A suivre.

lundi 6 septembre 2010

La mère et l'enfant.

Bonjour à toutes et à tous,

J'étais en promenade, hier, dans le village de CHOOZ dans le nord de la France.

Sur la place, j'ai découvert cette jolie sculpture dont l'auteur n'est pas renseigné, malheureusement.

A l'avenir, je publierai des photographies de sculptures de femmes que je découvre au fil de mes promenades.

A bientôt.

dimanche 5 septembre 2010

Confidenti'Elles.



En exclusivité pour vous, l'invitation au vernissage de ma prochaine exposition.