Faudrait-il alors cacher ce merveilleux lieu de vie, ne pas en montrer ses vénustés ? Au nom de quoi, de qui devrait-on le censurer artistiquement ? Faudrait-il le réserver aux seuls plaisirs de la chair et l’exclure du regard artistique ?
Mon ami le peintre belge Paul BRUYNEELS m’a offert dernièrement une toile qui reflète ce que je pense du pubis, une jolie fleur magnifiquement représentée. Cette toile me fait plaisir car elle rend joliment hommage à la féminité, au pubis, tout en douceur, en délicatesse.
Aurais-je aimé être la modèle de Courbet pour ce tableau ?
Alors là, oui, sans hésitation, sans problème et avec beaucoup de plaisir. Et pour bien d’autres de ses tableaux. Si, bien sûr, j’avais pu croiser son chemin et qu’il me l’usse demandé (en toute modestie de ma part). A la différence que je ne possède pas la même pilosité que son modèle de l’époque.
Qu’importe, même avec la mienne le message aurait été le même : charnel et lyrique.
En rien pornographique.
Comme la toile qui m’a été offerte par Paul ne l’est en rien.
J’ai aimé poser nue pour des artistes qui avaient de la franchise et de l’audace pour décrire quasi anatomiquement mon corps féminin nu, en ce compris ma vulve, en lui donnant, par le jeu des lumières, des couleurs, noblesse et beauté. Sans s’écarter de la réalité, sans renier la réalité, sans tronquer cette réalité.
Qu’en ai-je retiré à titre personnel ?
A suivre.
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