Et lorsque je pose nue, je reste cette femme comme elle a décidé d’être dans sa vie de tous les jours, à l’image qu’elle a voulu s’octroyer d’elle, nue.
Poser nue était pour moi quelque chose d’inimaginable avant de rencontrer Jean-François. Grâce à lui, à son écoute, à sa patience, à son recul sur la nudité, j’ai réussi à l’âge de trente ans, ma première séance de pose nue. Un moment inoubliable, stressant mais tellement épanouissant.
J’avais sous les yeux, mes premières photos me représentant intégralement nue. J’étais heureuse et fière de moi.
Mais j’avais un autre reflet sur ma nudité, pas celui que je me donnais dans la glace, celui qui était réalité dans la photographie.
Ces photographies, je les ai regardées et regardées encore, attentivement, scrutant les moindres détails de mon anatomie. Je me découvrais au travers elles.
Cela m’a appris à oser me regarder nue, en détail, dans la grande glace et en photo. Ce qui n’est pas la même chose, j’écrirai un article sur ce sujet.
Cela m’a appris à faire attention à mon image nue et à parfaire celle-ci, non à la vision des autres mais à la mienne.
Cela m’a appris à être à l’aise nue, à ne pas fuir le regard de l’autre sur ma nudité.
Cela m’a appris à mettre la nudité dans son contexte parce que oui, la nudité possède ses contextes qu’il ne faut pas confondre et mélanger. Etre nue dans la pratique du naturisme n’est pas la même chose qu’être nue dans la pose artistique.
Alors, mon regard s’est porté partout. Comme toutes les femmes, je faisais attention, lorsque je portais un bikini à la plage, de faire mon tour de maillot pour que des poils disgracieux ne débordent pas de partout !
Les photos de moi, nue, me permettaient d’analyser mieux cette image. D’avoir envie de l’affiner. Parce qu’en même temps que je débutais dans la pose nue, je faisais mes premiers pas dans la pratique du naturisme et que j’abandonnais définitivement le port du maillot pour adopter la nudité à la plage.
A suivre, ...
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