Courbet n'at-il pas eu la chance d’avoir son modèle pour réaliser son œuvre L’Origine du monde » ?
Courbet n'a cessé de revisiter le nu féminin.
Mais avec "L'Origine du monde", il s'autorise une audace et une franchise qui donnent à son tableau son pouvoir de fascination.
Mais avec "L'Origine du monde", il s'autorise une audace et une franchise qui donnent à son tableau son pouvoir de fascination.
La description quasi anatomique d'un sexe féminin n'est atténuée par aucun artifice historique ou littéraire.
Grâce à la grande virtuosité de Courbet, au raffinement d'une gamme colorée ambrée, "L'Origine du monde" échappe cependant au statut d'image pornographique.
"L'Origine du monde", désormais présenté sans aucun cache, a retrouvé sa juste place dans l'histoire de la peinture moderne.
Mais il ne cesse pourtant de poser d'une façon troublante la question du regard.
Eh oui, c’est toujours cela la question : le regard que chacun porte sur le nu féminin.
Courbet était un peintre qui s’exprimait au travers ses peintures. Depuis, la photographie est présente mais ne change pas grand-chose à la démarche artistique. La même pose en photographie n’est pas pornographique, elle est tout simplement artistique. Et n’a pas à souffrir d’un cache.
Courbet était un peintre qui s’exprimait au travers ses peintures. Depuis, la photographie est présente mais ne change pas grand-chose à la démarche artistique. La même pose en photographie n’est pas pornographique, elle est tout simplement artistique. Et n’a pas à souffrir d’un cache.
L’ai-je déjà prise ?
Oui, à plusieurs reprises et sans regret ni remord.
J’en suis très heureuse et très fière. Encore plus lorsque j’ai vu Jean-François encadrer ces photos et les accrocher aux murs de notre salon privé !
Je peux donc m’exprimer en toute connaissance de cause.
Et j’y reviendrai car l’audace et la franchise de l’artiste est une chose, l’audace et la franchise de la modèle en est une aussi.
Je n’y trouve rien de pornographique et encore moins de déplacé.
Au contraire, je suis fascinée par la beauté des photographies, par la beauté que représente un corps féminin nu, un sexe féminin. Et je l’ai déjà écrit, je ne fais pas de différence entre mon pubis et mes jolis yeux. Car à regarder les très belles photos de mon pubis, je le trouve aussi beau que mes jolis yeux.
D’ailleurs, qu’y a-t-il de pornographique dans la représentation du nu féminin, même du sexe féminin ? Il n’y a rien d’obscène, de vulgaire ; d’abject lorsque la pose est naturelle, pas forcée ! C’est la représentation d’une réalité. Ne pas vouloir la voir, c’est refuser l’évidence, c’est quelque part de l’hypocrisie, de la négation. Oser le regarder, c’est certainement s’en enrichir, le voir différemment, le respecter.
A suivre, "En outre, le nom de ce tableau correspond bien à une réalité, le pubis étant un lieu vénérable ..."
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