lundi 30 août 2010

Le pubis ! Osons en parler ! (9)

« C'est un lieu commun, mais je vais le dire quand même : j'aime beaucoup ce que vous faites, surtout vos nus personnels, superbe modèle à la vulve lisse annelée d'argent » Hélène.

Courbet n'at-il pas eu la chance d’avoir son modèle pour réaliser son œuvre L’Origine du monde » ?
Courbet n'a cessé de revisiter le nu féminin.

Mais avec "L'Origine du monde", il s'autorise une audace et une franchise qui donnent à son tableau son pouvoir de fascination.

La description quasi anatomique d'un sexe féminin n'est atténuée par aucun artifice historique ou littéraire.

Grâce à la grande virtuosité de Courbet, au raffinement d'une gamme colorée ambrée, "L'Origine du monde" échappe cependant au statut d'image pornographique.

"L'Origine du monde", désormais présenté sans aucun cache, a retrouvé sa juste place dans l'histoire de la peinture moderne.

Mais il ne cesse pourtant de poser d'une façon troublante la question du regard.

Eh oui, c’est toujours cela la question : le regard que chacun porte sur le nu féminin.
Courbet était un peintre qui s’exprimait au travers ses peintures. Depuis, la photographie est présente mais ne change pas grand-chose à la démarche artistique. La même pose en photographie n’est pas pornographique, elle est tout simplement artistique. Et n’a pas à souffrir d’un cache.

L’ai-je déjà prise ?
Oui, à plusieurs reprises et sans regret ni remord.
J’en suis très heureuse et très fière. Encore plus lorsque j’ai vu Jean-François encadrer ces photos et les accrocher aux murs de notre salon privé !
Je peux donc m’exprimer en toute connaissance de cause.
Et j’y reviendrai car l’audace et la franchise de l’artiste est une chose, l’audace et la franchise de la modèle en est une aussi.
Je n’y trouve rien de pornographique et encore moins de déplacé.

Au contraire, je suis fascinée par la beauté des photographies, par la beauté que représente un corps féminin nu, un sexe féminin. Et je l’ai déjà écrit, je ne fais pas de différence entre mon pubis et mes jolis yeux. Car à regarder les très belles photos de mon pubis, je le trouve aussi beau que mes jolis yeux.

D’ailleurs, qu’y a-t-il de pornographique dans la représentation du nu féminin, même du sexe féminin ? Il n’y a rien d’obscène, de vulgaire ; d’abject lorsque la pose est naturelle, pas forcée ! C’est la représentation d’une réalité. Ne pas vouloir la voir, c’est refuser l’évidence, c’est quelque part de l’hypocrisie, de la négation. Oser le regarder, c’est certainement s’en enrichir, le voir différemment, le respecter.

A suivre, "En outre, le nom de ce tableau correspond bien à une réalité, le pubis étant un lieu vénérable ..."

jeudi 26 août 2010

Réaliser un passe-partout.

Bonjour à toutes et à tous,

Je vous invite dans mon atelier afin de vous faire découvrir, pour celles et ceux qui ne savent pas comment cela se réalise, la réalisation d'un passe-partout pour mon dernier pastel "La Belle étoilée", dont vous trouverez sa réalisation sur ce blog en cliquant ici.

Oui, je les réalise moi-même et c'est Jean-François qui les encadre.

Première étape, je prépare sur ma table de travail les ustensiles dont j'aurai besoin à cet effet.

Ensuite, je plonge dans ma réserve pour sortir une grande feuille de passe-partout, chez moi, les passes-partout sont toujours noirs.



















En route pour ma table de travail.

Je dépose délicatement la feuille sur la table pour ne pas la froisser ou la tâcher.

Je dessine ensuite les contours du passe-partout au format du cadre dans lequel je vais l'encadrer, un 50*70 centimètres.

A l'aide d'un cutter de très haute qualité, je découpe la feuille. Attention les doigts, cela coupe !


Une fois fait, je la mets sur le côté, mets à place les excédents pour une prochaine réalisation. Pas de gaspillage car une feuille de passe-partout coûte très cher.

Je mesure les dimensions de mon pastel et les marque sur le côté pour connaître les dimensions intérieures du passe-partout.


Je reprends mon passe-partout, le retourne et je marque les traits des limites intérieures du passe-partout.

Je trace ensuite les lignes qui vont me servir de repaire pour couper l'intérieur du passe-partout.


Pour ce faire, j'utilise une règle spéciale "Mat Master" qui permet de couper les côtés en biseau.


Je détache le passe-partout de son centre.


Mon passe-partout est prêt.


Je le positionne sur mon pastel pour voir le résultat et je retourne le tout.


A l'aide du cutter, je retire ce qui dépasse du passe-partout.

A l'aide de papier collant, je fixe les bords de mon pastel sur l'arrière du passe-partout.



Et voilà le travail. Je passe maintenant la main à Jean-François pour qu'il l'encadre.

mercredi 25 août 2010

Le pubis ! Osons en parler ! (8)

« C'est un lieu commun, mais je vais le dire quand même : j'aime beaucoup ce que vous faites, surtout vos nus personnels, superbe modèle à la vulve lisse annelée d'argent » Hélène.

Vous me direz que c’est intime !

Oui, c’est intime, parfois extrêmement intime.

La nudité au sens large du terme, dans notre société moderne, est intime car elle dévoile ce que l’habit cache.

Dévoiler sa poitrine est déjà intime car elle vous montre sa vérité, pas celle qui se cache sous l’habit, qui se corrige par le soutien-gorge.
Vos seins sont montrés tels qu’ils sont, sans artifice, avec leurs émotions.

Cela en est de même pour tout votre corps.

Mais dans la pose nue, la nudité est encore plus intime que dans la nudité vécue dans la pratique du naturisme, par exemple.

Tout d’abord parce que c’est une relation privée en ce qu’elle se passe en studio ou dans un espace privé non accessible au public.

Parce que c’est une relation duelle entre l’artiste et vous.

Parce que vous ne connaissez généralement pas l’artiste avant la séance, que vous le découvrez comme il vous découvre.

Qu’à cet artiste, vous allez confier durant quelques heures, votre nudité pour qu’il puisse exercer son art.

Et que vous êtes nue et lui habillé.
Ah oui, il faut que je précise que Jean-François a toujours refusé de m’accompagner lorsque je posais nue, jugeant qu’il n’y avait pas besoin de chandelles entre l’artiste et le modèle. Qu’il m’appartenait de gérer mes séances de pose sans devoir toujours se retourner vers lui pour savoir si je pouvais prendre telle ou telle pose.
C’est difficile à certains moments mais il a raison.

C’est intime parce que l’artiste dispose d’un droit absolu de vision sur votre nudité. Il a le droit de prendre tout son temps pour vous découvrir visuellement dans les moindres détails. Vous êtes son modèle et à ce titre, vous êtes, non pas son objet mais son sujet qu’il tient à connaître pour mieux le reproduire.

Vous êtes le support vivant de son œuvre, sa source d’inspiration. C’est ainsi et pas autrement !

C’est intime par la distance qui vous sépare de l’artiste. Elle peut varier de deux mètres à quelques centimètres.

Sans oublier que vous êtes souvent immobile au contraire de lui qui bouge tout le temps, qui tourne autour de vous constamment.

C’est infiniment intime lorsque l’on rentre dans des registres particuliers comme l’érotisme, le fétichisme ou le charme.

Ou lorsque vous rentrez dans d’autres domaines artistiques comme le moulage sur corps où là, les mains s’invitent sur votre nudité, ce qui n’est pas le cas dans la photographie, le dessin, la peinture, la sculpture ou le body-painting.

Oui, c’est extrêmement intime lorsque l’artiste se focalise exclusivement sur votre pubis. Et vous demande de prendre des poses expressives qui ouvrent la vue sur les plus infimes détails de votre intimité.

Je le rappelle, c’est son droit absolu. Vous êtes son modèle pour lui permettre d’exercer son art à sa façon.
A suivre : "Courbet n’a-t-il pas eu la chance d’avoir son modèle pour réaliser son œuvre « L’Origine du monde » ?"

samedi 21 août 2010

Le pubis ! Osons en parler ! (7)

« C'est un lieu commun, mais je vais le dire quand même : j'aime beaucoup ce que vous faites, surtout vos nus personnels, superbe modèle à la vulve lisse annelée d'argent » Hélène.

Rappel :
Si on n’accepte pas cette vision totale de sa nudité, il faut oublier la pose nue.

Car en posant nue, on devient un modèle pour l’artiste, on prend les poses qu’il demande, oui, sans aucun doute, on se dévoile intégralement à lui avant de se dévoiler à vous.

Et pour moi, poser nue c’est poser nue, pas partiellement nue sauf lorsque j’aborde des thèmes comme le fétichisme, le charme ou l’érotisme.

L’artiste voit ce qu’il voit et il a le droit de tout voir. Il s’attarde sur telle ou telle partie de votre corps et il en extrait ce qu’il en a envie. Et au travers ses œuvres, il vous montre ce qu’il a envie de montrer de vous, pas ce que vous aviez envie de voir de vous.
C’est là où il est passionnant de voir votre nudité présentée sous diverses formes, sous diverses facettes, sous diverses visions.
C’est en cela qu’il est passionnant de poser nue car chaque artiste à sa vision de vous, se fixe différemment sur telle ou telle partie de votre corps.
C’est en cela qu’il faut assumer son image et puisqu’il s’agit de ce sujet, qu’il faut assumer la coupe pubienne que l’on a décidé d’adopter.
Vous me direz qu’elle est de ce fait plus attirante comme cela qu’en étant recouverte d’un épais pelage. Qu’elle éveille certainement plus l’attention, l’intérêt, la curiosité. D’autant, et j’y viendrai, qu’elle est ornée d’un bel anneau d’argent.
Je vous étonnerai en vous disant que dans la majorité des cas, ce n’est pas le cas. Que le corps est vu dans son ensemble et pas dans le détail.
A suivre : "Vous me direz que c’est intime !"

mardi 17 août 2010

La Belle Etoilée

16 août 2010, je suis dans mon atelier en train de dessiner mon nouveau pastel.
Un peu de recul pour voir son évolution.
Du pastel mauve pour son voile.

Du pastel jaune pour les étoiles.
Et oui, changement de technique, du fusain dans les cheveux, sel et poivre.

La ligne blanche qui forme ma signature.

Je secoue la feuille pour éliminer les poussières de pastel.

Je vous présente "La Belle Etoilée.

lundi 16 août 2010

Le pubis ! Osons en parler ! (6)

« C'est un lieu commun, mais je vais le dire quand même : j'aime beaucoup ce que vous faites, surtout vos nus personnels, superbe modèle à la vulve lisse annelée d'argent » Hélène.

Rappel.
Mes photos ont alors suivi l’évolution de cette image de ma nudité. Mais pas seulement au niveau de mon pubis. Au niveau de tout mon corps. Et j’y reste toujours attentive aujourd’hui en tant normal et surtout lorsque je pose nue.





Parce que poser nue, c’est tout d’abord se présenter nue devant l’artiste.
Cela ne se fait pas sans attacher de l’importance à son image, à sa présentation.

Avant une séance de pose nue, je prends une longue douche, je me lave les cheveux, je veille à être parfaitement coiffée, maquillée, à ce que mon vernis à ongles soit parfaitement mis, de même pour mes ongles de pieds, à ce que mes dessous de bras soient lisses, à ce que ma coupe pubienne soit parfaite. Sans oublier l’épilation de mes jambes.

Comme quoi, le pubis n’est pas le seul centre d’intérêt dans ces moments là.


C’est d’autant plus important que vous savez que vous allez poser nue mais que vous ne savez pas les poses que vous allez prendre, sur quelle partie de vous, l’artiste va se focaliser.


Parce que poser nue, c’est offrir son image corporelle à un artiste qui la traitera selon sa vision, son inspiration ! Et lorsque l’on pose intégralement nue, comme je le fais, tout entre en ligne de compte dans l’image.

Il n’y a, en réalité, aucune zone visuelle de non-droit sur votre nudité. Chaque partie de vous est un sujet d’attention, un sujet qui peut être traité artistiquement.

En terme simple, un pubis est une partie de votre nudité, au même titre que vos beaux yeux, votre poitrine, votre ventre, vos pieds, vos fesses. Il fait partie intégrante de votre image, de votre corps. S’il attire l’attention de l’artiste, devient une source d’inspiration pour lui, il fera l’objet de toutes les attentions de l’artiste pour en extraire les beautés et à vous de suivre l’artiste dans ses souhaits. Parce que vous êtes là, pour cela.


Et dans la pose nue photographique, la réalité est reproduite au détail près, ce qui n’est pas le cas dans le dessin, la peinture ou la sculpture. La photographie vous renvoie votre vraie image en vous disant, voilà à quoi tu ressembles nue, ma fille. En studio, l’éclairage fait que les détails apparaissent plus forts encore.

Si on n’accepte pas cette vision totale de sa nudité, il faut oublier la pose nue.


A suivre, "Car en posant nue, on devient un modèle pour l’artiste ..."

vendredi 13 août 2010

Le pubis ! Osons en parler ! (5)

« C'est un lieu commun, mais je vais le dire quand même : j'aime beaucoup ce que vous faites, surtout vos nus personnels, superbe modèle à la vulve lisse annelée d'argent » Hélène.

Mais, une autre question se posait : le droit d’extérioriser ces lignes confidentielles hors des liens privés du couple, du mariage ! Sachant qu’en toute évidence, même si je ne la voyais pas comme cela, une vulve reste aux yeux de beaucoup de gens, un sexe au sens sexuel du terme. Et qu’en dévoiler les plus intimes détails offre aux autres ce que normalement, seul le conjoint voit en temps normal. Et encore, …
En réalité, Jean-François les découvrait en même temps que moi et s’en enchantait trouvant que cela rendait ma nudité encore plus belle, plus radieuse.

Et oui, poser nue est une chose, être une épouse attentive à sa relation maritale en est une autre. Et pour ma part, la relation maritale passe avant tout. Je ne voulais pas, en posant nue pour d’autres artistes que Jean-François, mettre mon couple en danger. Blesser d’une manière ou d’une autre Jean-François.

Jean-François ne voyait pas les choses de cette façon ! Il connaissait les raisons qui me poussaient vers la pose nue, l’épanouissement certain que j’en retirais.

Pour lui, poser nue n’a rien à voir avec l’intimité du couple.
Poser nue, pour lui, comme pour moi par ailleurs, n’avait, comme la pratique du naturiste, aucun caractère sexuel.
Elle ne touchait pas à cette intimité sexuelle du couple donc, ne pouvait, en rien mettre en danger le couple.

Pour lui, le mariage n’était pas une source d’enfermement, de négation, d’obscurité mais une source de lumière, d’émancipation, d’épanouissement, de bien-être mutuel.
Que celle-ci, je la trouvais au travers le naturisme et avec lui, la pose nue.
Que cette émancipation me rendait lumineuse, heureuse et que seul, cela comptait.

Dès lors, pour Jean-François, il était hors de question que je change quoi que ce soit de ma nudité lorsque je posais nue.
Je n’ai donc pas modifié l’image de ma féminité, celle qui m’apportait tant de bien-être.

Nous avons alors préparé chaque séance de pose au travers un dialogue permanent et sans silence car j’ai toujours voulu m’assurer que je ne mettais pas en danger le couple en posant nue, surtout lorsque le contexte était particulier et très intimiste.

Mes photos ont alors suivi l’évolution de cette image de ma nudité.

Mais pas seulement au niveau de mon pubis. Au niveau de tout mon corps. Et j’y reste toujours attentive aujourd’hui en tant normal et surtout lorsque je pose nue.

A suivre, ...
Parce que poser nue, c’est tout d’abord se présenter nue devant l’artiste.